Hier, j’ai plongé dans le flou onirique total…ou plutôt le flux onirique…Je suis allée me balader à Notting Hill. Enfin, grand mot, car comme je me suis trompée de direction (mais il faudrait écrire dans ce guide que les cartes sont mises à l’envers !!!!) en sortant du métro à Holland Park, j’ai marché durant un bon moment vers Chelsea au lieu d’aller vers la terre promise des ébats de Hugh Grant et Julia Roberts J Néanmoins, cette petite promenade m’aura valu des découvertes intéressantes… Le quartier est plein d’écoles assez posh, j’ai craqué devant tous ces bambins en uniforme et je me suis amusée en voyant comment les ados personnalisaient tant que faire se pouvait le leur (et oui la mode est sans frontières ici aussi ils prennent leur pantalon d’uniforme 15 tailles trop grand). Finalement, j’ai retourné ma carte et dire que j’ai visité Notting Hill est un tantinet exagéré, car je n’ai eu que le temps d’arpenter (mais à mon aise) Portobello Road. On dit que c’est un des plus grands marchés aux puces au monde…j’ignore si c’est vrai, mais en tout cas il est charmant. C’est une vraie oasis de couleurs et le paradis des amateurs de vieilleries et d’objets au charme suranné. Il y a des touristes, mais pas trop. Le quartier est devenu assez cher et je pense que la population doit être plutôt riche. Les maisons sont peintes dans les tons pastels (je suis réconciliée avec les tons pastels, je veux peindre ma maison future en tons pastels, voire l’acheter dans Portobello Road si je deviens riche), les antiquaires ont conservé leurs enseignes en bois et ça respire la sérénité, si bien qu’on n’a plus l’impression d’être à Londres un jour ouvrable… Je termine ma visite par un copieux dîner au Lazy Daisy Café, situé dans une arrière cour. Ils proposent des plats végétariens bon marché et le cadre est charmant, fruité et zen, on a l’impression d’être à la campagne…moi qui croyais aimer Londres, je commence seulement à goûter à ses charmes… 



