dimanche 30 décembre 2007

Dan Black et Death at a funeral...

L'autre jour en cherchant frénétiquement des dates de concert et en vérifiant si wikipedia est fréquemment mis à jour, qu'apprends-je avec effroi, stupeur et tremblements...The Servant c'est fini! Quoiiiiiii? Et personne ne me l'avait dit alors que la rupture est consommée depuis quasi un mois...j'étais laissée dans une douce ignorance moi la groupie aux deux concerts en une semaine (voir posts de mai dernier). Et comme consolation sur le myspace du groupe, on me dit juste que Daaaaaaaan va revenir et qu'en attendant je peux le chercher sur facebook (je l'ai cherché et trouvé oui oui) et myspace. Je me réjouis de voir ce qu'il peut faire en solo et j'imagine les causes qui ont pu mener à la rutpture du groupe, mais je suis quand même triste à l'idée que le groupe fasse place désormais à quatre individus (dont trois risquent de sombrer dans l'anonymat) et aussi parce que ça veut dire que les chansons que j'adorais ne seront peut-être plus jamais chantées en concert...il y a quand même peu de chance vu la popularité juste naissante du groupe qu'ils nous fassent un coup à la Police ou Pink Floyd :-s Enfin, tout ça pour dire que juste après Noël, c'est pas sympa d'apprendre ça par hasard et qu'heureusement que j'ai vu un bon film tout de suite après. Ce film s'appelle comme annoncé "Death at a funeral" ou "Joyeuses funérailles en Français"...je ne sais pas s'il est visible au repaire à Kékés qu'est devenu le kinépolis (parait même qu'il y a des émeutes dans les salles maintenant, mais où va le monde), mais courrez au cinéma d'auteur le plus proche et regardez le dans une petite salle et en V.O., par pitié c'est tellement mieux et l'accent anglais est si délicieux! Je n'en dirai pas beaucoup, si ce n'est pour annoncer que c'est une comédie (comme ne le dit pas le titre anglais et comme l'annonce explicitement la traduction française) très british, qui exploite certains filons parfois faciles mais que j'ai trop aimé pour le lui reprocher. Les acteurs sont pour la plupart des habitués du genre, on y retrouve Kris Marshall (love actually), Matthew Macfadyen (le Monsieur Darcy de Keira dans Orgueil et préjugés) et d'autres acteurs issus de shows comiques anglais et américains. Si vous aimez l'humour anglais, les gens guindés qui perdent leur flegme, l'atmosphère de films comme "Quatre mariages et un enterrement" en plus trash, courrez, vous ne serez pas déçu. Que ça fait du bien!

A part ça, bon réveillon nouvellanesque à tous!

Ju

mardi 25 décembre 2007

Merci Père Noël!!!

Même si chez moi, la tradition veut qu'on ne se fasse pas de cadeaux, j'adore Noël et j'en profite pour remercier pour plein de choses quand-même! Merci Père Noël parce que j'ai pu réveillonner avec 4 grands parents encore en bonne santé et toujours aux petits soins pour leur grande petite fille chérie :-) Merci Père Noël parce que cette année j'ai eu la chance de la passer à travailler avec des gens formidables...qui ne liront sans doute pas ces lignes, mais qui, où que j'aille par la suite, me resteront près du coeur. Merci parce que malgré les difficultés inhérentes au fait de grandir, de faire des choix, de se quitter, de revenir, d'avoir moins de temps et plus de responsabilités, je garde un groupe d'amis fidèles depuis maintenant 10 ans et qu'en plus de ça, je rencontre encore des gens formidables sur ma route. Merci à eux de me supporter, de ne pas me juger, de m'encourager et d'être une présence bienveillante dans ma vie... Merci et may 2008 bring joy to the world, pour paraphraser un très joli chant de circonstance...

Juliette
PS: Ah et puis merci aussi de nous avoir donné un gouvernement avant l'an nouveau, puisse-t-il survivre à l'intérim de Super Guy :-)

dimanche 16 décembre 2007

My Blueberry Nights

Que de films alléchants en ce moment au cinéma (Paranoid Park, Death at the funeral-qui promet d'être un joyau d'humour british comme je les aime, Elizabeth...etc) et peu de temps au milieu des fêtes pour y aller.
Heureusement, j'ai vu my blueberry nights, un film qui ne m'a pas déçue. Les critiques avaient été timides à son égard, mais pour moi il n'est pas loin d'égaler un Lost in translation.
Ses personnages un peu fracassés par une déception amoureuse, mais pleins de poésie ne peuvent qu'attendrir, sans pour autant être mièvres. Jude Law comme à son habitude est rayonnant, j'avoue ne pas être totalement objective en ce qui le concerne. Norah Jones est touchante, on la sent timide, mais on ne sait pas si c'est parce qu'elle est impressionnée ou parce que Wong Kar Waï a choisi de lui donner un rôle qui est très librement inspiré d'elle, qu'on dit justement timide et humble. En tout cas, elle m'a conquise. De même que les rôles secondaires, dont fait partie Natalie Portman, qui se réinvente sans perdre de sa saveur.
La photographie est très esthétique, capture l'atmosphère des fins de soirée dans les bars de l'Amérique qui se cherche et de temps en temps devient floue à l'image de la quête de l'héroïne. Un film qui malgré certaines séquences très tristes nous met le sourire aux lèvres. Je pourrais m'étendre des heures sur les métaphores, la splendide scène de baiser et la bande originale, mais je crois que je vais plutôt aller potasser la recette de la tarte à la myrtille...


A voir!

Ju