jeudi 27 septembre 2007

Premier spectacle...

De mon abonnement au théâtre de la Place (Liège). J'ai été voir "L'européenne", une pièce chorale écrite par David Lescot et mise en scène par Charlie Degotte. Un décor dépouillé, un cast international, de multiples encouragements à aller le voir dans la presse quotidienne (Le Soir, La Libre Belgique) et un pitch que voici (source: www.theatredelaplace.be):
En quelques mots : la commission européenne a lancé un appel à projets artistiques pour représenter l’Europe. Pressés d’oublier Ludwig van Beethoven, les artistes et leur projet haut en couleurs déboulent sur fond de compétition déloyale. Les idées rivalisent : hymne, poème, .... Quel projet s’attirera les faveurs de la commission ? Cette nouvelle composition qui a l’ambition de remplacer L’Ode à la joie ? ou ce grand poème épique du Vieux Monde ? S’engage bientôt une sorte de course, de rallye où il s’agit de doubler les autres, de les envoyer dans le décor ...
Mon verdict: pas transcendant, mais fort sympathique, un peu décousu, mais ça tient la route. Les comédiens sont très bons et dans une énergie qui tient le public en haleine. On rit franc, on rit jaune aussi. De manière générale et sans avoir jamais travaillé dans une institution européenne (à mon grand regret, c'est eux qui me veulent pas), je crois que l'idée est assez bien rendue et que les questions importantes (mais que nous connaissons déjà tous) sont posées: comment s'y retrouver? n'allons nous pas nous y perdre à force d'élargir? comment éviter les malentendus? comment faire pour que chacun soit entendu? Beaucoup de questions qui n'empêchent pas de se dire que cette Europe finalement si on n'y tenait pas, on ne se donnerait pas tant de mal...moi je garde mes étoiles plein les yeux en tout cas...
Juliette, europhile envers et contre tout

vendredi 21 septembre 2007

The never ending storyyyyyy

Voici revenu l'automne...ou peut-être que voici arrivé l'été? Toujours est il que ce temps a le don d'apaiser les angoisses traditionnelles de la rentrée. Et oui, dans ma vie rentrée = dilemmes et interrogations existentielles, la plus récurrente (elle peut également se manifester aux alentours de mon anniversaire et du nouvel an) étant "que vais je faire de ma vie?". Parfois je trouve la paix, mais rapidement je m'ennuie, j'échafaude des projets pour me préserver d'une routine qui serait peut être douce à vivre et, inmanquablement, surgissent de nouveaux dilemmes. Cette année je passe au niveau méta (l'âge? la pression sociale? le fric?) et je me demande : les dilemmes stop ou encore? A force de m'imposer des choix pour avancer et être sûre de ne pas faire trop tôt le choix trop facile qui s'avèrerait être le mauvais, ne me suis-je pas empêtrée dans un fonctionnement peu productif. Bon là je sens que vous êtes saoûlés et que vous préfèreriez qu'effectivement j'arrête et que je vous reparle d'une de mes gentilles obsessions, mais la question méritait d'être posée. :-) Rassurez vous je vais bien, c'est juste que je me demandais si j'allais vraiment sortir avec une jupe et des converses aux pieds...allez je me lance!
Bizzzzzzzzz
Ju, en mode névrotique

mardi 11 septembre 2007

11 septembre et nostalgie

Eh oui ,
avant d'être le souvenir d'une tragédie, chaque 11 septembre provoque en moi une petite vague de nostalgie.
Il y a quatre ans, encore jeunette et sans grande expérience de ce qu'est la débrouille, je déambulais seule dans une nouvelle ville. Une ville que je connaissais peu, où je n'avais pas vraiment d'amis, dans un pays dont je ne parlais qu'imparfaitement la langue.
Il y a quatre ans jour pour jour, j'ai pris l'avion avec un noeud dans la gorge, mais en le prenant, je me suis offert le plus beau sentiment de liberté qu'il m'ait jamais été donné d'éprouver...
Il y a quatre ans, j'ai fait mes premiers pas dans une vie qui n'allait plus jamais être la même. J'ai appris une langue, j'ai partagé une maison et des galères avec des êtres d'exception, je suis sortie plus que de raison, j'ai voyagé et usé plusieurs paires de chaussures, j'ai aimé, j'ai chanté, j'ai dansé et je n'ai jamais rien regretté ni oublié.
Aujourd'hui, grâce au programme Erasmus, à Florence et à ses habitants d'alors et d'aujourd'hui, je suis quelqu'un de beaucoup plus heureux, de beaucoup plus ouvert aussi je crois... Je vois encore certaines de ces personnes, j'ai de temps en temps des nouvelles de beaucoup d'entre eux et je n'en n'ai oublié aucun...
Je souhaite à chacun de vivre un jour les vertiges de l'inconnu et le bonheur de se découvrir capable de l'apprivoiser.
Grazie Firenze.
Julie Erasmus 2003-2004

mardi 4 septembre 2007

J'épouserais bien...

Jake Gyllenhaal. Oui je sais je ne veux pas me marier. Oui je sais il est américain. Oui je sais on ne se rencontrera sans doute jamais. Mais tout de même, il me plaît bien Jake. Un homme qui même traqué par la presse et riche à millions fait peu de faux pas.

Tout d'abord Jake n'a que des (petites) amies fabuleuses: Kirsten Dunst, Natalie Portman, Reese Witherspoon...la classe quoi...pas de Lindsay Lohan ni de femme mariée à l'horizon.

Ensuite Jake choisit extrêmement bien ses films, qu'ils soient indépendants ou blockbusters: ado visionnaire dans le my(s)t(h)ique Donnie Darko (si quelqu'un m'en déniche un dvd...), cow boy amoureux fou dans Brokeback Mountain (hhhhmmmm sous la tente avec Heath Ledger), dessinateur obsédé par le Zodiac dans le film éponyme...il sait tout faire Jake et ne met son talent qu'au service de projets de qualité.




Jake est sportif...les paparazzi le trouveront plus vite torse nu en train de suer sur les routes californiennes à vélo qu'émeché à la sorties des discothèques...un gars sain ce Jake.


Jake a le sens de la famille. Il se promène souvent avec ses parents, s'entend très bien avec sa grande soeur Maggie et est un parrain attentionné pour la fille de Heath Ledger et Michelle Williams.


En plus de tout ça, Jake est sacrément beau....




Bref, c'est le genre de garçon que toutes les filles voudraient présenter à leur parents. Et même s'il est américain et très loin et qu'il ne me verra jamais, je trouve un certain réconfort à penser qu'il existe :-)

Et vous...qui vous fait rêver?